Grâce à l’arrivée de nouveaux aéroports, en 2019, Vinci a enregistré une hausse de son chiffre d’affaires (de 10,4 % à 48,05 milliards d’euros) et de son bénéfice net (de 9,3 % à 3,26 milliards d’euros). Le géant français des concessions et du BTP s’attend toutefois à des hausses plus limitées pour l’année 2020 par rapport à l’année précédente.

Pour Vinci, ces résultats confirment la capacité du groupe à réussir l’intégration de nouvelles sociétés, selon Xavier Huillard, PDG du groupe qui évoque également le modèle partagé entre concessions et construction autoroutières et aéronautiques. L’acquisition de l’aéroport de Londres Gatwick avec une participation majoritaire aura constitué le principal fait marquant, toujours selon Xavier Huillard.

Cependant, en raison de différents événements ponctuels sur quelques plateformes, la croissance a été plus limitée les 3 derniers mois de l’année 2019. Bien que dans les concessions, la santé financière du groupe soit plus sensible dans le domaine des aéroports comme celui des autoroutes, celle-ci vient composer une activité plus mitigée sur les chantiers. Si le bénéfice net y a reculé (près de 7 %), les revenus devraient continuer leur progression avec la hausse de nouvelles commandes.

En France, l’activité du groupe demeure soutenue par les chantiers de génie civil du Grand Paris et par la dynamique dans le bâtiment. La situation est, cependant, plus contrastée en province, selon les régions. Cette situation avait déjà été évoquée par le groupe à la mi-2019. Ce dernier l’avait expliquée par des difficultés rencontrées avec les commanditaires qui, par rapport aux contrats initiaux, avaient des exigences plus élevées que prévu, et ce, sur quelques chantiers français.