Des chercheurs américains ont créé un béton vivant, constitué de bactéries mélangées à des substances inactives, des matériaux vivants conçus (ELM). Ce béton a la capacité de s’autoguérir ou s’autorépliquer. Ils n’ont eu recours à aucune source d’énergie nocive. Ils ont utilisé uniquement la lumière du soleil pour y parvenir.

Faisant partie des éléments constituant le béton vivant, les bactéries captent la lumière du soleil. Elles produisent ensuite du carbonate de calcium, principal composant du ciment, après avoir absorbé le CO2. Ce qui est remarquable, sur une brique de béton coupée, est le fait que celle-ci produise par la suite 2 répliques complètes.

À la différence du béton classique, le béton vivant présent moins de résistance. Une brique de béton vivant est pourtant capable de régénérer ses fissures grâce aux cyanobactéries qui la composent, qui ont une capacité de survie de plusieurs semaines.

Sa fabrication

  • Les bactéries sont introduites dans une moule ;
  • Du gel y est ajouté pour assurer le développement des cyanobactéries ;
  • Le béton vivant durcit petit à petit, avec le carbonate de calcium produit par les cyanobactéries.

Pour avoir une brique de béton vivant, avec des propriétés semblables à celles du mortier, quelques heures suffisent.

Il suffit de couper une brique de béton vivant et de favoriser le développement des bactéries pour en obtenir une autre. Du gel et du sable (ou du béton recyclé ou du verre dépoli) doivent y être ajoutés.

Une brique coupée permet d’obtenir 2 répliques. Sa capacité de s’autorépliquer est, toutefois, limitée puisqu’elle ne peut produire que 8 répliques en tout.