Suivant le bilan 2018 présenté par la FFA (Fédération française de l’assurance), la partie habitation a été marquée par trois sinistres qui ont coûté 62 millions d’euros aux professionnels du secteur. Il s’agit des « accidents collectifs » comme ceux de Paris (incendie de la rue Erlanger, explosion au gaz de la rue de Trévise) et les effondrements de la rue d’Aubagne à Marseille.

Selon le président de la FFA, « il ne s’agit pas de catastrophes inédites. Cependant, leur violence, leur succession ainsi que le poids des images ont marqué les esprits. Ce qui a suscité une bienveillance de la part des assureurs avec notamment des mesures extra-contractuelles qui vont au-delà des engagements juridiques auxquels ils étaient tenus« .

Toujours dans le secteur de la construction, les dégâts des eaux ont considérablement explosé en raison de la forte pluviométrie de l’année dernière. Le nombre important des phénomènes de foudre a également entraîné l’augmentation du nombre d’incendies.

L’assurance-construction traverse une crise

L’assurance-construction en LPS (Libre prestation de services) traverse également une crise. La réflexion ouverte par la FFA avec leurs homologues européens consiste surtout à la « responsabilisation d’un certain nombre de superviseurs nationaux concernant la nécessité de contrôler les règles nationales lorsque les opérateurs exercent dans un autre État membre« . Ces superviseurs sont d’ailleurs tenus d’échanger davantage d’informations sous la tutelle de l’Eiopa (European Insurance and Occupational Pensions Authority).

La FFA collabore étroitement avec Bercy afin de gérer la situation des gens qui sont en difficulté avec un acteur défaillant et a rappelé le principe de la partie « curative » en cas de défaillance avérée.