En dix ans, le prix du mètre carré a fait un bond de +62,5 % dans l’immobilier parisien. Si au premier trimestre de l’année 2009, le prix moyen du mètre carré était de 6 157 euros, sur la même période en 2019, il est à plus de 10 000 euros. En ce qui concerne les délais de ventes, ils se situent actuellement à 60 jours en moyenne. Soit, en un an, une réduction de 6 jours.

Les investissements locatifs concernent près d’un tiers des transactions avec un niveau se rapprochant du niveau le plus élevé (30 %) enregistré en 2011. Les prix d’achat ont augmenté de 30 000 euros par rapport à l’année précédente. Ils n’ont jamais été aussi élevés puisqu’en moyenne, ils sont à 486 261 euros. La surface des biens a, cependant, baissé en raison de l’augmentation des prix. Elle est passée à 48,3 m2 au lieu de 49,6 m2 au 1er trimestre de cette année.

Une évolution quant au profil des acheteurs a été constatée. Si en 2009, 16,5 % des acheteurs étaient constitués d’ouvriers et d’employés, aujourd’hui, ils n’occupent plus que les 3,4 %. À Paris, plus de la moitié des demandeurs est composée d’employés dans les professions libérales ainsi que des cadres supérieurs, au 1er trimestre. Ceci s’explique par l’absence des catégories les plus modestes dans Paris.

Bien que le dynamisme du marché parisien soit ralenti par le niveau élevé des prix (-2,6 %), le reste du territoire enregistre, au premier trimestre, des ventes qui ont augmenté de +9,8 % favorisés par des conditions de crédits avantageuses et des taux d’intérêt bas. Les catégories socio-professionnelles des acquéreurs diffèrent de ceux de la capitale puisque 42 % des transactions sont réalisées par les ouvriers et les employés et les profils de moins de 30 ans occupent les 20 % de l’ensemble des acheteurs.