Bien que les bureaux français attirent les investisseurs, le ralentissement de leur activité se confirme. À Paris, en particulier, la nette diminution des locations entraîne le ralentissement de l’économie et la réduction des offres.
Lors de la présentation du bilan trimestriel du cabinet JLL, BNP Paribas, Cushman and Wakefield et CBRE, Virginie Houzé du cabinet JLL a indiqué que le ralentissement du marché reflète l’économe française.
Par rapport au second trimestre de l’année dernière, la demande placée, mesurant l’activité commerciale du secteur en terme de surfaces vendues ou louées à leurs occupants, a baissé de 15 %, selon le bilan. Ce chiffre concerne en particulier l’Île-de-France qui renferme la majorité du marché français.
Les grandes transactions comme Vinci à Nanterre justifient l’augmentation de ce chiffre l’année dernière. Par contre, cette année, peu de transactions aussi grandes ont eu lieu. En taille, les plus importantes font à peine la moitié comme Société Générale à Fontenay-sous-Bois, toujours selon Mme Houzé.
La diminution des offres de bureaux libres démotive également les entreprises pour aller chercher d’autres locaux. À Paris, la rareté de l’offre réduit le volume de transactions, et ce, malgré la hausse de la demande des utilisateurs, selon Grégoire de La Ferté de CBRE.
Malgré la situation du marché des bureaux, les investissements ont cependant augmenté de 11 % par rapport à l’an dernier (7,2 milliards d’euros). Le niveau des investissements bénéficie, en effet, de l’intérêt des investisseurs étrangers avec d’énormes transactions comme le rachat d’un portefeuille de 1,7 milliard d’euros par l’assureur Swiss Life.
Selon une étude effectuée par le cabinet Knight Frank, les investissements dans le reste de la France ont connu un recul annuel équivalent au quart des 610 millions d’euros sur tout le semestre. Les régions bénéficient également de quelques opérations considérables qui ont été réalisées pour le compte d’investisseurs allemands, français ou britanniques. On peut citer, à titre d’exemple, le rachat par Catalyst Capital de bureaux d’Airbus à Toulouse ou encore le redéveloppement d’un ancien centre de tri postal par BNP Paribas à Bordeaux.
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