Les matériaux bio-sourcés gagnent en popularité dans l’architecture et l’urbanisme, non seulement en raison de leur capacité à réguler la température en été et à réduire les besoins en chauffage en hiver, mais aussi parce que leur utilisation contribue au stockage du carbone atmosphérique. Des concours internationaux tels que le TerraFibra Award promeuvent les créations à base de fibres végétales et de terre crue. Architectes et les urbanistes ont demandé au gouvernement de réduire la TVA sur ces matériaux afin de les rendre plus accessibles.

L’arrivée de la végétation dans les zones urbaines, que ce soit dans des pots, des balcons ou des jardins verticaux, a un effet positif sur la qualité de l’air et offre une oasis de calme au sein des villes. Cependant, ce genre de lifting est souvent limitée par le manque d’espace et d’autres infrastructures. Les nouveaux « bars-terrasses verts » sont un succès symbolique, mais ils ne reflètent pas nécessairement les besoins de la population locale.

Afin de soutenir la transition écologique, les architectes devraient repenser leur approche et plaider pour des espaces qui favorisent la biodiversité et la débitization. Cela pourrait impliquer le partage des ressources comme les buanderies et les cuisines, ou la création de jardins et d’ateliers communautaires où les citoyens peuvent partager leurs compétences. Au final, ces initiatives pourraient contribuer à créer une société plus équitable et à réduire les effets d’éventuelles vagues de chaleur. Ce type de reconfiguration est essentiel si nous voulons rendre les villes plus durables à long terme.

Il est temps pour les architectes d’assumer leur rôle d’agents du changement et de créer des espaces de vie qui favorisent les liens humains, la durabilité écologique et la justice sociale. Ce n’est qu’alors que les villes deviendront véritablement résilientes. Espérons que cette vision devienne une réalité le plus tôt possible. C’est notre avenir qui est en jeu !