Selon le sondage réalisé par BrickVest auprès de six mille investisseurs, un quart de ces derniers indiquent le Royaume-Uni comme étant leur marché favori. Bien que le marché britannique demeure le premier de leurs préférences, celui-ci a baissé de 4 points en un an. Cette baisse profite principalement à la France.

Le marché des bureaux français est le plus intéressant au monde selon les 19 % des investisseurs concernés par le sondage. En douze mois, le marché français a augmenté de 20 points. D’ailleurs, l’étude réalisée par Knight Frank a révélé que l’un des principaux bénéficiaires du Brexit en Europe devrait être l’immobilier de bureaux parisien qui enregistre 25 projets de relocalisation ou de créations de postes en lien avec le Brexit. Ce qui équivaut, au total, à 2 500 à 2 800 nouveaux postes.

Un quart des investisseurs considèrent l’Allemagne comme étant le plus attrayant pour ce qui est de l’immobilier commercial bien qu’elle n’ait gagné que 7 points en un an. Selon le directeur général de BrickVest, Emmanuel Lumineau, les derniers chiffres de leur baromètre prouvent que les incertitudes liées au Brexit continuent d’avoir un effet négatif sur la vision que les investisseurs internationaux ont du marché de l’immobilier commercial britannique.

La diminution de l’intérêt que portent les investisseurs sur le marché des bureaux au Royaume-Uni a fait tomber l’immobilier d’entreprise britannique à son plus bas niveau au second trimestre. Du jamais vu depuis 20 ans, avec entre avril et juin, 912 millions d’euros de transactions (données de Savills).

L’identité du successeur de Theresa May permettra, en partie, de savoir si cette tendance va se poursuivre ou non. Si l’engagement de Boris Johnson est la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne au 31 octobre, Jeremy Hunt pourrait opter pour un nouveau report du Brexit s’il n’y a pas d’accord.