Suivant l’annonce du bâtisseur de logements japonais, Daiwa House, plus de 2000 de ses réalisations (pavillons et immeubles) n’étaient pas conformes. Leopalace 21, une autre entreprise du secteur immobilier, se défend face à un scandale concernant des défauts de construction et de résistance aux feux des murs et des plafonds de ses 1 300 immeubles répartis sur tout le territoire japonais.

Selon les explications des dirigeants du groupe – qui se sont excusés lors d’une conférence de presse –, les piliers des deux cents immeubles d’habitation collectifs connaissent des problèmes de conformité quant à leur résistance au feu. Viennent s’ajouter à la liste 880 pavillons et 990 bâtiments collectifs dont les fondations connaissent également des défauts de construction. Selon les précisions du groupe, qui a remis un rapport au ministère de l’Aménagement du territoire, certains cas présentaient des risques liés à la sécurité.

Au même moment que ces révélations, le spécialiste des appartements relativement peu coûteux, Leopalace 21, fait face à un scandale concernant plus d’un millier de ses immeubles. Ces derniers connaissent, en effet, des défauts de construction et de résistance aux incendies (murs et plafonds) obligeant 8 000 ménages à quitter leur logement.

Ces dernières années, des irrégularités et des défauts se sont multipliés au sein des entreprises japonaises comme dans les contrôles d’automobiles où des mauvaises pratiques et des falsifications de données ont été découvertes (Subaru, Nissan, Mitsubishi Motors). Concernant la protection des bâtiments contre les séismes, des problèmes d’équipements ont également été découverts (KYB, Toyo Tire & Rubber).