Une nouvelle ligne de valorisation de DSB (Déchets Solides Broyés) a été inaugurée par LafargeHolcim et l’Ademe dans l’Aude, à la cimenterie de Port-la-Nouvelle. Cette nouvelle ligne du cimentier apporte aux entreprises en Occitanie, non seulement, une solution locale pour la valorisation des déchets non-recyclables, mais s’inscrit également dans sa stratégie liée à la réduction de ses émissions nocives.

LafargeHolcim a recours au coprocessing afin de réduire ses émissions de carbone. Il consiste à utiliser les combustibles solides de récupération (CSR) comme combustibles alternatifs pour ses usines de cimenteries et à valoriser en énergie et en matière les déchets dans ses fours.

Bénéficiant du soutien de l’Ademe, l’investissement de 7,5 M€ du groupe entre dans le cadre de la démarche Lafarge 360 afin d’économiser les ressources naturelles et de réduire ses émissions de carbone.

Grâce à la réduction de sa facture d’énergie, cette nouvelle installation favorise la compétitivité de la cimenterie. La valorisation de DSB contribuera également au développement de la filière régionale de CSR, selon la promesse du groupe LafargeHolcim. Sachant que 35 000 tonnes de déchets pourraient être valorisées grâce à ce projet.

Depuis plus de 30 ans, la cimenterie du Port-la-Nouvelle se sert des différents déchets industriels comme combustibles alternatifs pour alimenter son four (farines animales, pneus usagés, bois industriels…).

Si, en 2018, le premier atelier de valorisation des DSB de la cimenterie a permis d’atteindre plus de 60 % de taux de substitution aux combustibles fossiles, la nouvelle ligne de valorisation de DSB du Port-la-Nouvelle a pour but d’attendre, d’ici 2022, un taux de substitution excédant 90 %. L’objectif du cimentier étant d’être le premier à n’utiliser aucun combustible fossile pour faire fonctionner son usine.