Le mastodonte français du BTP et des télécoms a fini le 1er trimestre dans le rouge avec une perte de 59 millions d’euros. Ceci est causé par la perte élevée enregistrée par sa filiale de travaux routiers et ferroviaires, Colas. Le groupe confirme s’appuyer sur la forte dynamique commerciale enregistrée dans ses trois métiers pour accroître sa rentabilité cette année.

Bouygues à l’habitude de démarrer doucement l’année. D’ailleurs, les résultats du 1er trimestre ne représentent pas ceux de l’année, selon le communiqué du groupe, en raison de la forte saisonnalité chez Colas. Bien que le chiffre d’affaires du leader du BTP et des télécoms ait progressé de 16 %, une perte nette de 59 millions d’euros a été enregistrée si l’année d’avant, il a signé un bénéfice de 14 millions d’euros.

La filiale spécialisée dans les travaux ferroviaires et routiers a déjà enregistré une perte de plus de 200 millions d’euros au premier trimestre de l’année précédente. Celle-ci a été causée par la grève à la SNCF et la mauvaise météo. Colas n’a pas été épargné par les conséquences du rachat de l’entreprise canadienne Miller McAsphalt. Un rachat qui n’avait pourtant été consolidé qu’au cours du second trimestre de l’année 2018.

La forte dynamique commerciale des trois métiers du groupe a, cependant, été mise en avant par Martin Bouygues, PDG du groupe. En effet, dans la construction, il s’appuie sur la hausse des commandes comparée au 1er trimestre 2018 malgré le ralentissement en France. D’ailleurs, le niveau record a été atteint avec une hausse de 9 % pour 34,4 milliards d’euros. Du côté de Bouygues Telecoms et depuis le lancement des offres fibre, le fixe a accueilli 94 000 nouveaux clients. Le mobile, pour sa part, a séduit 459 000 nouveaux clients au premier trimestre 2019. Pour ce qui est de TF1, elle a réalisé +0,8 point sur un an (29,4 % de part d’audience) sur la cible des individus âgés de 25 à 49 ans et +0,1 % point sur un an (32,3 % de part d’audience) sur la cible des « Femmes Responsables des Achats de moins de 50 ans ».

À noter que, dans le cadre de la fusion de Siemens et d’Alstom, Bouygues a dû renoncer à la vente de sa participation après le veto de Bruxelles et se contentera d’un dividende de 350 millions d’euros environ.